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Formé à l'Ecole des Arts Décoratifs de Strasbourg, élève de SARKIS, Sylvain y décroche son DNSEP en 1985. – « Une sculpture, c'est un graphisme dans l'espace ». Il trace de grandes compositions sur des feuilles de papier journal vierge. Le thème des animaux domine un temps, puis les formes identifiables cèdent la place à des expressions plus abstraites. «Une période d'expérimentation ». Car bientôt il s'oriente vers des matériaux plus standards : terre, plâtre, pierre, bronze. lire la suite...
Pour autant, en expérimente-t-il moins ? Son jardin de sculptures témoigne d'une recherche constante sur l'équilibre, le mouvement, la ligne aérienne dans l'espace, la masse, l'effet de rupture au point de brouiller les pistes, de déboucher sur une production difficilement identifiable, qui peut déconcerter. On y voit une constante prise de risque. Lui, plus modestement, en souligne l'éternel dénominateur commun : « La confrontation du corps à la matière. Tout sculpture, c'est sa caractéristique, porte l'empreinte de ce dialogue. Le reste, figuratif ou abstrait, c'est du bluff… ».
Extrait de l'article de Serge HARTMANN / DNA octobre 2005
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